ARPE

ARPE ONE, un jeune artiste de 25 ans, né à Aix-en-Provence. Issu du monde du graffiti depuis ses 15 ans où il a commencé à s'exprimer en toute liberté et de façon "sauvage" dans la rue, sur les murs, les autoroutes, les stations de métro, aux côtés d'autres graffeurs de la région.

En 2019, il commence les salons d'art pour se faire connaître et proposer aux collectionneurs une partie de sa collection. Les étoiles pleins les yeux, il persiste et évolue dans son style, notamment avec le pochoir, qu'il fabrique et découpe lui-même encore dans sa chambre pour les incorporer dans des fonds très colorés avec des lettrages graffiti.

Il fait instinctivement des enfants remplis de messages, c'est ce qui lui parle le plus car selon lui tout le monde aimerait en redevenir un. Il y voit aussi en eux une innocence, une âme pure.

ARPE intégre finalement un vrai atelier d'artistes situé au Tholonet au pied de la montagne Sainte-Victoire.

AUGUSTE

Auguste est un artiste autodidacte qui vit et travaille aujourd’hui à Bordeaux. Auguste est un pseudonyme qui fait référence à ses années d’études et ses premières œuvres abstraites décorent les murs de son appartement étudiant. Sa technique est centrée sur la couleur et les formes. Dans ses œuvres, il aime raconter des histoires sur un ton, à la fois populaire et iconoclaste. Ses tableaux sont chargés d’une énergie positive toujours associée à une touche d’élégance «glamour pop» qui caractérise si bien ses œuvres.

Auguste est représenté dans plusieurs galeries en France et à l’étranger et expose régulièrement dans des lieux prestigieux et les célébrités sont nombreuses à posséder le fruit de son imagination.

Dacquin Vincent

Originaire de la région parisienne, j’ai commencé par bomber à l’aérosol les voies ferrées de la banlieue dans laquelle j’ai grandi à la toute fin des années 90.
Le graffiti fut ma première expérience picturale qui marquera mon futur d’artiste plasticien.

Graphiste de formation, j’ai également été initié à la photographie au côté de mon père photographe de métier.

Installé à Paris depuis 2009, je travaille pour divers commanditaires et réalise des collaborations avec différentes marques notamment dans le prêt-à porter en parallèle de mon travail personnel de peintre.

Sa peinture est principalement hyperréaliste.
Le mélange des techniques me permet de créer des contrastes de style et de matières.
Tout est peint, il ne s’agit pas de photo-montage ni d’impression ou de collage mais de véritable peinture.

Actuellement je travaille sur une série de portraits de personnalités féminines iconiques que je vandalise avec différentes techniques, une sorte de raturage, de rayage, d’effacement.
J’aime cette énergie que le geste apporte à l’œuvre et le questionnement qu’il suscite. Mais il ne s’agit pas simplement pour moi d’abîmer le “beau portrait bien réalisé”, bien que le plaisir procuré soit un point essentiel.
C’est aussi une interrogation sur l’éphémérité de la beauté de l’icône représentée qui semble éternelle, figée à une certaine époque et qui échappe à toute évolution, tout vieillissement.
Mais plus globalement sur le dictat de la société, des canons esthétiques qu’elle impose de facto et la pression qu’elle exerce sur les individus.

 

DE POPLAVSKY

C'est en intégrant Penninghen, l’Ecole Supérieure de design, d’art graphique et d’architecture d'intérieur qu’Alexandre s’épanouit vraiment dans ce qu’il fait et confirme ainsi son goût prononcé pour l’art et la création. Il prends alors la direction du design intérieur au travers de sa formation, mais il découvre rapidement de son côté son talent pour le dessin sur toile au marqueur.

Il aime s’exprimer au travers de la symbolique de ses créations, et c’est en puisant dans son environnement qu’il nourrit son imagination et créé son univers. Son attention est tout particulièrement attirée par son entourage, la sagesse, le vice, la mort et d’autres éléments qui attisent sa curiosité et l’intriguent.

HERBE Nicolas

Né dans le Sud de la France en 1989 c’est de façon inée que Nicolas Herbé propose  dans ces expos et travaux un graffiti abstrait  « analphabétique. »
Il exprime son besoin de déposer librement la trace d’une canalisation des émotions qu’il ressent.
Très actifs sur de nombreux projets il est constamment inspiré de l’énergie New Yorkaise et propose un regard brut du streetart comme à son origine .

IOYE

Ioye, originaire de la banlieue ouest de Paris, découvre le graffiti à la fin des années 80. Dans la région, le niveau technique est incontestable. Le ton est ainsi donné, et son leitmotiv sera décisif pour la suite de son travail: la recherche perpétuelle d'une lettre harmonieuse, dynamique et avec des jeux de couleurs percutants.

Courant 1998, après l'obtention d'un Diplôme des Métiers d'Art à l'école Boulle, il part travailler à Athènes pendant une année, profitant de cette occasion pour y laisser son empreinte en recouvrant les murs de la capitale grecque. La taille imposante de ses pièces provoque un impact visuel immédiat dans l'espace de la ville. Son abondante production va lui permettre aussi d'affirmer son style, et d'influencer contre toute attente, toute une génération de 'writers'.



JONONE

Premier gaffeur new-yorkais à venir s'installer à Paris, là où le mouvement explose, John vibre alors au diapason d'une jeunesse métisse, animée par une aventure inédite. Murs, rideaux de fer ou camions de marché en feront largement les frais. Mais pas seulement. Durant plusieurs années campé au sein de l'Hôpital Éphémère - nom donné à un squat établi officiellement, entre 1990 et 1995, dans les locaux de l'Hôpital Bretonneau -, John va installer son premier atelier d'artiste. Au coeur de ce lieu singulier, qui marqua profondément l'esprit créatif des années 90 en France, il expose son travail, se mélange, croise les pratiques.

Évoquant ses jeunes années, JonOne aime à invoquer cette image mythique, ce souvenir fondateur et originel: la traînée éblouissante de couleur et de vitesse laissée par une rame de métro taguée... Comme une révélation. Ce sera donc la rue, le graffiti, les tunnels.

Alors qu'il dévore aujourd'hui son deuxième demi-siècle à pleines dents, JonOne maintient cette ligne de vie avec une vivacité intacte. "La force de la rue emportait tout. La rue m'excitait" se souvient l'artiste.

Mr. DOODLE

 

NYNE FACTORY

Nyne Factory est née en 1984 à Clermont- Ferrand. Elle travaille actuellement dans le sud de la France Après une formation en arts appliqués, infographie et communication visuelle, elle se lance avec détermination dans la peinture afin de proposer des œuvres personnelles et d'aborder des thèmes qui lui sont chers.

Elle aime traiter des sujets de société. L'être humain, les animaux et leurs émotions occupent une place prépondérante dans son travail. Puisant son inspiration dans la vie de tous les jours, elle cherche à partager sa vision tant mélancolique que pleine d'espoir de notre condition humaine. Ses influences artistiques sont nombreuses : Pop Art, Street Art, Art Contemporain.

OAKOAK

Originaire de Saint-Etienne, Oakoak est un artiste qui ne souhaite pas révéler son identité. A l'origine graffeur, il s'amuse la plupart du temps à détourner notre environnement urbain à l'aide des personnages ayant influencé son enfance, à l'image des Simpson.

ONEMIZER

Mizer découvre la peinture dans les années 90 en Afrique où il passe son enfance. Quand il arrive à Paris en 2006 il entreprend des études d'art dans l'école MJM Graphic Design mais il choisit de poursuivre sa formation en autodidacte. En rencontrant de nombreux graffeurs, il comprend la puissance évocatrice du Street Art et commence à s'exprimer dans des terrains vagues à l'abri des regards.

Aujourd'hui ses toiles revisitent les portraits de personnalités qui ont marqué l'histoire : l'impact visuel et le choc des couleurs rend chacune de ses oeuvres plus originales les unes que les autres.

SPEEDY GRAPHITO

Speedy Graphito (Oliver Rizzo de son vrai nom) est un artiste parisien qui a commencé à peindre dans la rue dans les années 80. Depuis, l’artiste n’a cessé de faire évoluer son style, nous proposant des œuvres toujours aussi singulières et saisissantes. Avec ses toiles aux couleurs vives et tranchées, Speedy Graphito nous fait partager une vision très personnelle du monde qui nous entoure. Il occupe aujourd’hui une place incontournable dans le monde du Street Art.

 

SUN7

Sun7 est enfant de croisements et chevauchements entre le mot et l'image, la poésie et la couleur, l'art et la rue. Dans les années 1990, il découvre l'univers des tags new–yorkais. Bombe aérosol en main, il s'attaque à la peau des murs, de Paris à New York. Il multiplie performances et interventions à Paris, Lyon et Marseille, puis à Shanghai, Hong- Kong et Djakarta. Il utilise ensuite la toile, le panneau, les plaques de métal... Son registre se métisse sous des influences multiples : l'action painting, la calligraphie arabe, les tatouages latinos. Mais c'est le mot qui domine. Un maillage de mots, le plus souvent indéchiffrables et qui, assemblés, composent des portraits et des autoportraits. Portraits évidents mais textes codés, son œuvre est un jeu subtil entre apparitions et disparitions.

SVEN

Né en 1988 au sein de la ville de Mulhouse, Sven est un artiste français passionné par les graffitis. Cette passion est née à la suite de ses nombreux voyages lors desquels il découvre et observe la multitude de dessins réalisés sur divers supports tels que des murs, des rails, ou encore des wagons. Les lettres aux formes arrondies caractérisent les œuvres de l’artiste qu’il surnomme « Flop » ou « Trow-up ». Depuis quelques années, Sven a décidé d’évoluer dans sa pratique artistique en travaillant sur un support différent, celui de la toile. Il travail les textures de la matière, superpose les couches. De plus, il collabore avec de nombreux artistes comme David Zeller ou Laurence Dréano.

TRISTAM

Véritable icône du « Paris punk » des années 1980, Tristam est un artiste français fondateur du collectif de peintres « Les musulmans fumants » regroupant six artistes de 1980 à 1990. Depuis 1992, Tristam travaille en tant qu’artiste peintre indépendant. Sa curiosité et son avidité pour les nouvelles expériences, l’entraîne à peindre de la même manière qu’il conçoit la vie quotidienne. Fougue, passion et rage sont les maîtres mots de son travail. Ses œuvres illustrent les codes du street art et de la pop culture tout en étant à la fois explosives et sensuelles.

ZENOY

Zenoy se lance dans le monde du graffiti à la fin des années 80. Pionnier du Subway Art parisien, il commence tout d’abord à graffer sur les trains mais aussi sur les murs de la capitale française. Autodidacte, il s’inspire beaucoup de la première génération de taggeurs parisiens et de la technique du writing datant des années 1960. Cette technique philadelphienne, rattachée au mouvement hip-hop, est décrite comme un art de la signature basé sur le travail de la lettre. Au début des années 1990, Zenoy rencontre des artistes tels que Zea et Kruz, avec lesquels il va rapidement former le crew DKC. Un peu plus tard, en 1995, il fait la connaissance de Sezam, graffeur du groupe D77, crew auquel Zenoy va par la suite intégrer.